C’est avec une immense tristesse que Hockey Canada a appris le décès de l’ancien d’Équipe Canada Seth Martin, qui s’est éteint samedi à Trail, C.-B., à l’âge de 81 ans.
Martin a été un pilier d’Équipe Canada dans les années 1960, participant quatre fois au Championnat mondial de l’IIHF et une fois aux Jeux olympiques d’hiver. Le gardien de but a mené les Smoke Eaters de Trail à la médaille d’or au Mondial de 1961, la dernière formation de rang amateur à gagner l’or pour le Canada. Il a également obtenu une médaille de bronze avec l’équipe nationale masculine du Canada en 1966 et 1967.
Il suffit de voir la liste de trophées remportés par Martin pour constater son importance pour Équipe Canada. Dans les cinq tournois majeurs internationaux auxquels il a pris part, il a été nommé Meilleur gardien de but à quatre reprises : Championnats mondiaux de 1961, 1963 et 1966 et Jeux olympiques de 1964.
Il n’a joué qu’une saison dans la LNH, unissant ses efforts à ceux du gardien de but membre du Temple de la renommée du hockey Glenn Hall, en 1967-68, pour aider l’équipe d’expansion des Blues de St-Louis à atteindre la finale de la Coupe Stanley.
La carrière de Martin a aussi été marquée d’arrêts dans la Ligue de hockey junior de la côte ouest (Lethbridge, Alb.), la Ligue de hockey international de l’Ouest (Trail, C.-B., Rossland, C.-B., et Spokane, Wash.) et la Ligue de hockey de l’Ouest (Vancouver, C.-B., Spokane, Wash., et Portland, Ore.).
En 1970, Martin a mené les Jets de Spokane au championnat de la Coupe Allan, marquant la première fois qu’une formation américaine remportait le Championnat national senior du Canada.
Il a été intronisé au Temple de la renommée de la Fédération internationale de hockey sur glace en 1997.
Hockey Canada transmet ses condoléances à Bev, la femme de Martin, et ses filles, Patti, Lynn et Susan.
Bonne Saint-Jean tout le monde!
Avant ou après une bonne poutine au dîner et les feux d’artifice en soirée, prenons le temps aujourd’hui pour revenir sur des exploits accomplis par des personnalités québécoises qui ont brillé à l’échelle provinciale, nationale ou internationale depuis le début de l’année!
ÉQUIPE NATIONALE FÉMININE
Commençons par l’équipe qui a ramené l’une des quatre médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2022 à Beijing. Marie-Philip Poulin a de nouveau mené la charge en inscrivant six buts et 11 passes en sept parties, dont une performance de trois points lors du match pour la médaille d’or face aux États-Unis. Notons aussi la superbe tenue d’Ann-Renée Desbiens devant le filet, comme en témoignent sa moyenne de buts alloués de 1,80 et son pourcentage d’arrêts de 0,940 en cinq rencontres.
Qui d'autre? La capitaine frappe encore dans une grande finale! 💪 @pou29 | #ÉquipeCanada | #Beijing2022 pic.twitter.com/8tbzyRx353
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) February 17, 2022
Quelques mois plus tôt, Mélodie Daoust a mené le Canada vers un 11 e titre au Championnat mondial féminin en obtenant six buts et autant de mentions d’aide en sept parties. En plus d’être sélectionnée à l’équipe d’étoiles du tournoi, Daoust a aussi été nommée Joueuse par excellence de la compétition.
Plus récemment, Alexia Aubin et Karel Préfontaine ont contribué à la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial féminin des M18. Aubin a terminé à égalité au premier rang des meilleures pointeuses de son équipe avec cinq points, tandis que Préfontaine en a obtenu quatre.
ÉQUIPE NATIONALE MASCULINE
En ce qui concerne l’équipe qui a participé au Championnat mondial masculin présenté en Finlande, elle était menée par Thomas Chabot qui avait été nommé capitaine de la formation. Pierre-Luc Dubois, l’un des capitaines adjoints, a conclu le tournoi parmi les meilleurs pointeurs grâce à ses sept buts et six passes.
Belle manoeuvre de @18Dubois dans l'enclave. 👌#MondialIIHFpic.twitter.com/yfjNbGGEuX
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 24, 2022
À Beijing, lors des Jeux olympiques, Maxim Noreau et David Desharnais ont été des éléments clés de la formation canadienne. Noreau a terminé la compétition avec une récolte d’un but et trois mentions d’aide , alors que Desharnais a obtenu une passe.
ÉQUIPE NATIONALE PARALYMPIQUE
Lors du tournoi de parahockey aux Jeux paralympiques, Antoine Lehoux a obtenu une mention d’aide. Le joueur de 28 ans en était à une première participation aux Jeux puisqu’il n’avait pas été sélectionné en 2018.
Dominic Larocque a obtenu deux jeux blancs - dont un partagé - en quatre rencontres. Il s’agissait d’une la troisième présence aux Jeux paralympiques pour le gardien de but.
On ❤️ les gardiens de but et leur univers!@TheRock_26_, de l’ENP, présente les options d’équipement qui s’offrent aux gardiens de but au parahockey. Il précise aussi ce qui distingue les portiers canadiens de ceux d’autres pays.#NotreSportEstDeRetour | @HockeyQuebec pic.twitter.com/20MUGlYOXV
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) November 17, 2021
CHAMPIONNATS NATIONAUX
À la Coupe TELUS, les Cantonniers de Magog se sont rendus jusqu’en finale du tournoi à Okotoks, en Alberta . Tirant de l’arrière par deux buts contre les Flyers de Moncton dans les dernières minutes du match, la formation du Québec est parvenue à créer l’égalité alors qu’il ne restait que quelques secondes à jouer au temps réglementaire. La prolongation s’est toutefois soldée par un revers pour les hommes de Stéphane Robidas.
Du côté de la Coupe du Centenaire, présentée par Tim Hortons, le Collège Français de Longueuil a accédé aux demi-finales avant de s’incliner face aux Bandits de Brooks qui allaient éventuellement remporter les grands honneurs de ce tournoi de hockey junior A, qui a eu lieu à Estevan, en Saskatchewan.
Merci, @cflongueuilaaa! ❤️#CoupeDuCentenaire | @timhortonsqc | @cjhlhockey | @LHJAAAQ1 pic.twitter.com/a4xr7tF7X6
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) May 29, 2022
Enfin, les Remparts du Richelieu ont représenté le Québec à la Coupe Esso . La formation n’a toutefois pas été en mesure de se qualifier pour le tour éliminatoire.
LAURÉATS ET LAURÉATES DE TROPHÉES
Plusieurs personnalités québécoises ont été récompensées pour leurs efforts dans le monde du hockey.
Pierre Verville a remporté le prix du Bénévole de l’année après avoir été un administrateur à la Fédération québécoise de hockey sur glace (FQHG) pendant plus de 50 ans.
Prix du bénévole de l'année : Pierre Verville Membre fondateur de @HockeyQuebec, Pierre a consacré plus de 50 ans au hockey à titre d’administrateur auprès de sa division membre. Merci, Pierre! 👏 INFOS ➡️ https://t.co/g5h0A73byx pic.twitter.com/sC7ZI794Lk
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) June 10, 2022
Joël Bouchard s’est vu décerner le prix Gordon-Juckes remis à une personne qui a contribué de façon marquée au développement du hockey amateur au Canada, à l’échelle nationale.
Mélodie Daoust a remporté le prix Isobel-Gathorne-Hardy qui récompense une personne qui s’est démarquée par son engagement, son leadership, sa participation communautaire et sa promotion des valeurs du hockey féminin.
N’oublions pas non plus Patrice Bergeron qui a mis la main sur le trophée Frank-J-Selke pour la cinquième fois de sa carrière, ce qui constitue un record. Cet honneur est remis annuellement au meilleur attaquant défensif de la LNH.
OFFICIELS ET OFFICIELLES
Élizabeth Mantha est devenue la première femme à arbitrer un match de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) le 26 février dernier. Quelques mois plus tôt, l’arbitre de 31 ans avait fait partie d’un groupe de 10 femmes qui ont été affectées à des matchs de la Ligue américaine de hockey (AHL). Au cours de sa saison, Mantha s’est aussi rendue aux Jeux olympiques d’hiver et a d’ailleurs été nommée l’une des deux arbitres en vue du match pour la médaille de bronze.
Olivier Gouin a pris part à ses deuxièmes Jeux en tant qu’arbitre, se rendant lui aussi jusqu’au match pour la médaille de bronze.
UNE PORTION D’UN MATCH MONDIAL EN SOL QUÉBÉCOIS
Le 6 mars dernier, du côté de la Place Bell à Laval, a eu lieu le volet canadien du Match mondial de hockey féminin . La rencontre a opposé les Remparts du Richelieu aux Amazones de Laval-Montréal et s’est terminée par un verdict nul de 4 à 4.
Le volet canadien du Match mondial de hockey féminin de l’IIHF, présenté par @BFLCanada, a lieu aujourd’hui! 🇨🇦 Un duel Remparts du Richelieu c. Amazones de Laval-Montréal contribuera au pointage mondial. 🙌 Détails ➡️ https://t.co/EYSESG526l @HockeyQuebec | @LHEQ_hockey pic.twitter.com/Wxc5ZLEoZ1
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) March 6, 2022
HOMMAGE À DEUX LÉGENDES
Enfin, il était impossible de ne pas revenir sur le décès de deux grands joueurs québécois.
Le 15 avril, Mike Bossy s’est éteint à l’âge de 65 ans. Il a contribué aux quatre conquêtes consécutives de la coupe Stanley par les Islanders de New York dans les années 1980. L’ailier droit originaire de Montréal est le seul joueur dans l’histoire de la LNH à avoir marqué 50 buts lors de neuf saisons de suite. Bossy a aussi représenté le Canada à deux reprises, soit aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Il y a accumulé 13 buts et 7 aides en 15 matchs. Bossy a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 1991 avant d’être nommé parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH en marge des célébrations du Centenaire de la ligue en 2017.
Nous sommes attristés par le décès de Mike Bossy, une légende d’Équipe Canada qui a porté la 🍁 aux éditions 1981 et 1984 de la Coupe Canada. Nos sincères condoléances à sa famille et à ses amis. ❤️ pic.twitter.com/CSQZD88v4o
— Hockey Canada FR (@HockeyCanada_fr) April 15, 2022
Guy Lafleur a rendu l’âme à l’âge de 70 ans une semaine après le décès de Bossy . Il a remporté la coupe Stanley à cinq occasions avec les Canadiens de Montréal avant de conclure sa carrière avec les Rangers de New York et les Nordiques de Québec. Natif de Thurso, il est devenu le premier joueur dans l’histoire de la LNH à récolter 50 buts et 100 points lors de six saisons consécutives. Lafleur a fait partie des équipes canadiennes à la Coupe Canada en 1976 et 1981, de même qu’au Championnat mondial de 1981. Il y a totalisé quatre buts et 14 mentions d’aide en 21 rencontres. Après sa première retraite, le Temple de la renommée du hockey lui a ouvert ses portes en 1988 et, tout comme Bossy, il figure parmi les 100 plus grands joueurs de la LNH.
Quel début d’année pour les personnalités du hockey québécois ! Les prochains mois seront tout aussi plaisants à suivre.
Profitez du beau temps, et bonne Fête nationale!
L’ancien d’Équipe Canada Chris Pronger et l’ancien président de Hockey Canada Bill Hay seront intronisés au Temple de la renommée du hockey comme membres de la cuvée 2015.
Pronger sera intronisé le 9 novembre aux côtés de Nicklas Lidstrom, Sergei Fedorov, Phil Housley et Angela Ruggiero dans la catégorie des joueurs.
Hay a été élu au temple dans la catégorie des bâtisseurs. Il sera intronisé aux côtés de Peter Karmonos, fils.
Pronger, qui est originaire de Dryden, Ontario, a fait partie d’Équipe Canada à sept reprises sur la scène internationale. Comme membre de l’équipe nationale masculine estivale des moins de 18 ans, il a remporté une médaille d’argent à la Coupe Phoenix 1991. Deux ans plus tard, il a remporté l’or avec l’équipe nationale junior du Canada au Championnat mondial junior 1993 de l’IIHF.
À sa première participation au sein de l’équipe senior – au Championnat mondial 1997 de l’IIHF –, le défenseur a de nouveau remporté une médaille d’or.
Pronger a pris part à quatre Jeux olympiques d’hiver consécutifs (1998, 2002, 2006, 2010) et il détient le record du plus grand nombre de matchs joués (25) par un membre de l’équipe olympique masculine du Canada. Il a été capitaine adjoint à ses trois dernières présences et a remporté l’or en 2002 et 2010. Les deux équipes avec lesquelles il a remporté ces médaillées d’or ont depuis été intronisées au Temple de la renommée olympique du Canada.
Les Whalers de Hartford ont repêché Pronger deuxième au total lors du repêchage d’amateurs de la LNH en 1993. En 18 ans de carrière dans la LNH, il a pris part à 1 167 matchs et accumulé 698 points (157 buts, 541 aides) avec les Whalers, les Blues de St. Louis, les Oilers d’Edmonton, les Ducks d’Anaheim et les Flyers de Philadelphie.
Il a remporté le trophée commémoratif James-Norris remis au meilleur défenseur de la LNH et le trophée commémoratif Hart remis au joueur le plus utile à son équipe en 1999-2000 devenant alors le premier défenseur à remporter ces deux prix depuis Bobby Orr en 1971-1972. En 2007, Pronger a remporté la coupe Stanley avec les Ducks d’Anaheim; il devenait alors le 19e membre du Club Triple Or de la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) qui regroupe les joueurs ayant remporté la coupe Stanley, l’or olympique et l’or au championnat mondial.
Bill Hay a été président et chef de la direction de Hockey Canada au cours des années 1990. Fervent partisan du développement à la base, Hay a joué un rôle crucial dans l’élaboration du modèle des Centres d’excellence du hockey canadien qui se sont depuis transformés en Centres régionaux de Hockey Canada, points centraux des activités d’initiation pour ceux qui veulent faire leurs premiers pas dans notre sport.
Aux côtés de Murray Costello, alors président de l’Association canadienne de hockey amateur (ACHA), Hay a mené les discussions et les négociations visant à fusionner Hockey Canada et l’ACHA en l’Association canadienne de hockey (devenue par la suite Hockey Canada) en 1998.
Il a aussi joué un rôle clé travaillant auprès de la Seaman Hotchkiss Hockey Foundation à des projets spéciaux, incluant le Programme d’excellence des officiels de Hockey Canada, le Programme de stages Ed Chynoweth et le Programme national d’entraîneurs-conseils.
Comme joueur, ce natif de Saskatoon, Saskatchewan, a joué pendant huit saisons avec les Blackhawks de Chicago, remportant le trophée commémoratif Calder en 1960 et la coupe Stanley l’année suivante.
En 1998, il a été nommé président du conseil d’administration et chef de la direction du Temple de la renommée du hockey, poste qu’il a occupé jusqu’en 2013. Hay a siégé au comité de sélection du Temple de la renommée pendant 17 ans et au conseil d’administration pendant 18 ans, occupant le poste de président pendant 15 ans de ces années.
CHRIS PRONGER
Année | Équipe | Événement | PJ | B | A | PTS | PUN | Résultat |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1991 | CAN | Coupe Phoenix | 6 | 3 | 4 | 7 | 16 | Argent |
1993 | CAN | Championnat mondial junior | 7 | 1 | 3 | 4 | 6 | Or |
1997 | CAN | Championnat mondial | 9 | 0 | 2 | 2 | 12 | Or |
1998 | CAN | Olympiques | 6 | 0 | 0 | 0 | 4 | 4e |
2002 | CAN | Olympiques | 6 | 0 | 1 | 1 | 2 | Or |
2006 | CAN | Olympiques | 6 | 1 | 2 | 3 | 16 | 7e |
2010 | CAN | Olympiques | 7 | 0 | 5 | 5 | 2 | Or |
CAN | TOTAUX | 47 | 5 | 17 | 22 | 58 |
Deux légendes du hockey canadien ajouteront un autre honneur à leur longue liste de réalisations cet automne; Paul Coffey et Danielle Goyette font partie de la Cuvée 2015 qui sera intronisée au Panthéon des sports canadiens. Coffey, qui est originaire de Weston, Ont., a été l’un des meilleurs défenseurs de sa génération et il a représenté son pays à cinq occasions, dont trois fois à la Coupe Canada (1984, 1987, 1991), une fois au Championnat mondial de l’IIHF (1990) et une fois à la Coupe du monde de hockey (1996).
Il a aidé le Canada à gagner la Coupe Canada à chacune de ses participations et a été nommé à l’équipe des étoiles du tournoi en 1984 après avoir accumulé 11 points (3-8—11) en huit matchs. Au total, il aura accumulé une moyenne de presque un point par match (24 points en 25 matchs) à ces événements où s’affrontent les meilleurs.
Coffey a pris part au Championnat mondial une seule fois, en 1990, année où le Canada a terminé quatrième, et, à sa dernière présence avec Équipe Canada, il a aidé les Canadiens à se qualifier pour la finale de la première Coupe du monde en 1996.
Quatre fois champion de la Coupe Stanley (1984, 1985, 1987, 1991) et trois fois lauréat du trophée commémoratif James-Norris remis au meilleur défenseur de la LNH (1985, 1986, 1995), Coffey occupe le deuxième rang des pointeurs de tous les temps parmi les défenseurs de la LNH (396-1135—1531) et il a été intronisé au Temple de la renommée du hockey en 2004.
Goyette, qui est originaire de Saint-Nazaire, Qc, a été membre de l’équipe nationale féminine du Canada de 1991 à 2007, remportant deux médailles d’or olympiques (2002, 2006) et huit médailles d’or au Championnat mondial féminin de l’IIHF (1992, 1994, 1997, 1999, 2000, 2001, 2003, 2007).
Au total, elle a remporté 20 médailles d’or et quatre d’argent lors de compétitions internationales d’envergure, incluant les Jeux olympiques d’hiver, le Championnat mondial féminin de l’IIHF, la Coupe des 3/4 nations et les championnats du Pacific Rim. À sa retraite, elle était la deuxième meilleure pointeuse de tous les temps d’Équipe Canada avec 114 buts, 105 aides et 219 points.
Goyette a aussi été la porte-drapeau du Canada lors des cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin. Cela marquait la première fois qu’un joueur ou une joueuse de hockey du Canada portait le drapeau depuis que Hubert Brooks avait eu l’honneur aux Olympiques de 1948 à St-Moritz en Suisse.
Intronisée au Temple de la renommée de l’IIHF en 2013, Goyette deviendra seulement la quatrième hockeyeuse à être intronisée au Panthéon des sports canadiens aux côtés de ses anciennes coéquipières Cassie Campbell-Pascall (2007), Angela James (2009) et Geraldine Heaney (2014).
Outre Coffey et Goyette, la Cuvée de 2015 comprend Susan Auch (patinage de vitesse), Michael Edgson (paranatation), Sharon et Shirley Firth (ski de fond), Craig Forrest (soccer), Nicolas Gill (judo), Jennifer Heil (ski acrobatique) et Lori-Ann Muenzer (cyclisme). Jocelyne Bourassa (golf) et Marina van de Merwe (hockey sur gazon) seront intronisés comme bâtisseuses.
La Cuvée de 2015 sera officiellement intronisée lors du dîner d’intronisation 2015 du Panthéon des sports canadiens qui aura lieu le 21 octobre au Mattamy Athletic Centre à Toronto.
PAUL COFFEY
Année | Équipe | Événement | PJ | B | A | PTS | PUN | Résultat |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1984 | CAN | Canada Cup | 8 | 3 | 8 | 11 | 4 | 1st Place |
1987 | CAN | Canada Cup | 9 | 2 | 4 | 6 | 0 | 1st Place |
1990 | CAN | World Championship | 10 | 1 | 6 | 7 | 10 | 4th Place |
1991 | CAN | Canada Cup | 8 | 1 | 6 | 7 | 8 | 1st Place |
1996 | CAN | World Cup | 8 | 0 | 7 | 7 | 12 | 2nd Place |
CAN | TOTAL | 43 | 7 | 31 | 38 | 34 |
DANIELLE GOYETTE
Année | Équipe | Événement | PJ | B | A | PTS | PUN | Résultat |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1992 | CAN | World Championship | 5 | 3 | 7 | 10 | 2 | Gold |
1994 | CAN | World Championship | 5 | 9 | 3 | 12 | 0 | Gold |
1995 | CAN | Pacific Rim | 5 | 6 | 4 | 10 | 2 | Gold |
1996 | CAN | Pacific Rim | 5 | 4 | 7 | 11 | 4 | Gold |
1997 | CAN | World Championship | 5 | 2 | 1 | 3 | 2 | Gold |
1997 | CAN | 3 Nations Cup | 5 | 3 | 4 | 7 | 8 | Silver |
1997-98 | CAN | Pre-Olympics | 17 | 9 | 6 | 15 | 18 | -- |
1998 | CAN | Olympics | 6 | 8 | 1 | 9 | 10 | Silver |
1998 | CAN | 3 Nations Cup | 4 | 0 | 2 | 2 | 2 | Gold |
1999 | CAN | Games vs. FIN | 4 | 3 | 3 | 6 | 6 | -- |
1999 | CAN | Pre-World Championship | 3 | 4 | 1 | 5 | 0 | -- |
1999 | CAN | World Championship | 5 | 3 | 2 | 5 | 2 | Gold |
1999 | CAN | 3 Nations Cup | 5 | 0 | 4 | 4 | 8 | Gold |
2000 | CAN | Games vs. USA | 2 | 1 | 0 | 1 | 0 | -- |
2000 | CAN | Pre-World Championship | 2 | 4 | 2 | 6 | 0 | -- |
2000 | CAN | World Championship | 5 | 6 | 1 | 7 | 0 | Gold |
2000 | CAN | 4 Nations Cup | 3 | 4 | 0 | 4 | 14 | Gold |
2001 | CAN | Pre-World Championship | 2 | 3 | 2 | 5 | 2 | -- |
2001 | CAN | World Championship | 5 | 4 | 5 | 9 | 0 | Gold |
2001 | CAN | 3 Nations Cup | 4 | 3 | 4 | 7 | 6 | Gold |
2001-02 | CAN | Pre-Olympics | 12 | 5 | 4 | 9 | 6 | -- |
2002 | CAN | Olympics | 5 | 3 | 7 | 10 | 0 | Gold |
2002 | CAN | 4 Nations Cup | 4 | 1 | 3 | 4 | 0 | Gold |
2003 | CAN | 4 Nations Cup | 4 | 0 | 2 | 2 | 2 | Silver |
2004 | CAN | Pre-World Championship | 2 | 2 | 1 | 3 | 0 | -- |
2004 | CAN | World Championship | 5 | 2 | 5 | 7 | 6 | Gold |
2004 | CAN | NWT Fall Festival | 2 | 1 | 0 | 1 | 0 | -- |
2004 | CAN | Pre-4 Nations Cup | 1 | 0 | 1 | 1 | 2 | -- |
2004 | CAN | 4 Nations Cup | 4 | 1 | 3 | 4 | 2 | Gold |
2005 | CAN | Pre-World Championship | 1 | 1 | 3 | 4 | 0 | -- |
2005 | CAN | World Championship | 5 | 2 | 2 | 4 | 4 | Silver |
2005-06 | CAN | Pre-Olympics | 12 | 6 | 5 | 11 | 8 | -- |
2006 | CAN | Torino Ice | 4 | 0 | 3 | 3 | 2 | Gold |
2006 | CAN | Olympics | 5 | 4 | 2 | 6 | 4 | Gold |
2006 | CAN | 4 Nations Cup | 4 | 1 | 0 | 1 | 2 | Gold |
2007 | CAN | World Championship | 5 | 6 | 5 | 11 | 0 | Gold |
CAN | TOTAL | 172 | 114 | 105 | 219 | 124 |
C’est avec une profonde tristesse que Hockey Canada a appris la mort de J.P. Parise qui a perdu son long combat contre le cancer du poumon, mercredi soir, à son domicile de Prior Lake, Michigan, à l’âge de 73 ans.
Originaire de Smooth Rock Falls, Ontario, Parise n’a représenté le Canada qu’une fois, mais ce fut une participation mémorable. Il a pris part à six des huit matchs de la Série du siècle de 1972, accumulant deux buts et deux mentions d’aide au sein d’un trio avec Phil Esposito et Wayne Cashman.
« J.P. Parise a joué un rôle crucial dans l’un des plus grands moments de l’histoire du hockey canadien et sa contribution au sport au Canada comme aux États-Unis ne sera pas oubliée de sitôt », a déclaré Tom Renney, président et chef de la direction de Hockey Canada. « Nous tenons à exprimer nos sincères condoléances à la famille Parise en ces moments difficiles. »
Parise a joué 890 matchs dans la LNH avec Boston, Toronto, Minnesota, les Islanders de New York et Cleveland de 1965 à 1979, terminant sa carrière avec 594 points (238 buts et 356 aides) et 58 points (27 buts, 31 aides) en 86 matchs éliminatoires.
Après avoir pris sa retraite comme joueur, Parise a passé neuf saisons au sein de l’organisation des North Stars du Minnesota comme entraîneur adjoint des North Stars et entraîneur-chef de leur équipe affiliée de l’AHL à Salt Lake City.
Il a aussi été entraîneur et directeur de l’école Shattuck-St. Mary’s à Faribault, Minnesota.
Hockey Canada transmet ses condoléances à sa femme Donna ainsi qu’à ses fils Jordan et Zach.
Demandez à Dean McAmmond ce dont il se souvient le plus de la conquête de la médaille d’or au Championnat mondial junior 1993 de l’IIHF et la première chose qui lui vient à l’esprit n’a rien à voir avec ce qui est survenu sur la patinoire.
« Je [me suis senti] comme le père Noël au jour de Noël parce que c’était la première fois que j’étais loin de chez moi », dit-il. « Le médecin de l’équipe s’est déguisé. »
Le hockey aussi lui a procuré de bons souvenirs.
« [Nous étions] un groupe de jeunes joueurs de hockey qui en étaient à leurs premiers pas dans leur carrière », dit McAmmond, qui a joué pendant 18 saisons dans la LNH par la suite, atteignant la finale de la Coupe Stanley avec les Sénateurs d’Ottawa en 2007.
Alors que la ronde des médailles du Mondial junior 2015 se déroule à Toronto, Ontario, au cours des prochains jours, des membres des équipes de 1993 et 1994 ont été réunis en reconnaissance de leurs réalisations en or.
« Je pense que tout le monde chez Hockey Canada et à la Fondation Hockey Canada reconnaît l’importance de célébrer le jeu et les succès que nous avons connus », déclare Chris Bright, directeur administratif de la Fondation Hockey Canada. « Célébrer le patrimoine du Canada au hockey fait partie du mandat de la fondation. »
Certains des anciens ne s’étaient pas vus depuis 20 ans.
« Nous parlons de hockey mineur et de nos enfants et petits-enfants qui jouent », dit Jos Canale, entraîneur adjoint en 1993 et entraîneur-chef en 1994. « C’est agréable de faire partie d’une tradition gagnante. Quand vous gagnez, vous formez une famille très unie. »
Brent Tully a aussi fait partie des deux équipes. En 1993, il a été nommé à l’équipe des étoiles du tournoi; l’année suivante, il a été capitaine de la formation.
Après leur victoire en 1994, Tully a fièrement décrit son équipe comme « un groupe de hockeyeurs anonymes » lors d’une entrevue télévisée. L’équipe n’était pas pressentie pour gagner et il dit maintenant qu’elle voulait prouver qu’elle était meilleure que ce que l’on disait d’elle.
L’équipe a présenté une fiche sans défaite, mais ce n’est qu’au cours des dernières minutes du dernier match contre la Suède – les médailles étaient alors remises après un tournoi à la ronde à huit équipes – que l’or était acquis.
« Aaron Gavey a fait un jeu incroyable avec son bâton – une passe aveugle qui aurait été un but dans un filet désert pour eux », dit-il. Peu après, Rick Girard a marqué dans un filet désert pour porter la marque à 6-4 pour le Canada.
Ce fut la première de trois médailles d’or consécutives pour Jason Botterill. Selon lui, le travail préparatoire qui a mené au succès de l’équipe a été effectué en Suisse avant l’événement.
« Je crois que l’appui que les gars ont ressenti sur le banc, qu’ils aient joué beaucoup ou non, a commencé au début de ce camp d’entraînement », dit-il.
Maintenant, en tant que directeur général associé des Penguins de Pittsburgh, Botterill surveille et évalue les espoirs de son équipe des quatre coins du monde.
Il veut voir les futurs Penguins réussir, mais pas nécessairement leurs équipes.
« Tu restes toujours un partisan dans l’âme », dit-il. « C’est certain que tu encourages l’équipe avec la feuille d’érable. »
L’équipe de 1993 n’a pas attendu aussi longtemps pour s’assurer de sa médaille; elle l’avait en poche avec deux matchs à jouer.
« Heureusement, nous avons eu beaucoup de temps pour profiter de notre championnat parce qu’il nous restait encore plus d’une demi-semaine de hockey », affirme Adrian Aucoin. « Ce fut sans doute beaucoup plus amusant que ça aurait dû l’être. »
Les anciens sont occupés à Toronto. En plus d’un brunch commémoratif vendredi, les joueurs ont été honorés pendant le match quart de finale du Canada contre le Danemark et ils se rendront dans la Zone des partisans McDonald’s en plus d’aider au lancement d’une nouvelle patinoire publique bâtie grâce à des fonds amassés par la Fondation Hockey Canada.
Mais leur fin de semaine a commencé jeudi soir lorsqu’ils ont rencontré les membres de l’équipe nationale junior actuelle du Canada et échangé avec eux. Les discussions ont tourné autour de la façon d’affronter l’adversité et d’avoir confiance en l’équipe. Mais surtout, les joueurs ont simplement partagé leur amour du hockey.
Le défenseur Josh Morrissey de l’équipe actuelle a dit à Aucoin qu’il le regardait jouer avec les Flames alors qu’il grandissait à Calgary, Alberta. Et McAmmond et Morrissey ont parlé de jouer au hockey junior avec les Raiders de Prince Albert.
C’était la première fois que les joueurs se rencontraient, mais dans le petit monde du hockey, ils se sont vite rendu compte qu’il y a beaucoup moins que six degrés de séparation.
« J’ai été sur la glace avec le petit frère de [Curtis] Lazar », dit McAmmond qui est entraîneur au hockey mineur dans la ville d’origine de Lazar, Vernon en Colombie-Britannique. « Il est un pee-wee et il a le même âge que mon fils, alors nous avons échangé à ce sujet. »
La popularité et la visibilité du Mondial junior ont connu une croissance considérable au cours des deux dernières décennies. Mais ce qui n’a pas changé, c’est la fierté que l’on ressent à jouer pour son pays.
« Quelques vingt ans après, d’être ramenés – ça vous faire sentir comme si vous en faisiez encore partie », dit McAmmond. « Il y a quatre ans que je suis à la retraite; ma carrière de joueur est terminée, mais c’est comme si vous portiez encore la feuille d’érable sur la poitrine. »
Sheldon Kennedy, qui a joué avec l’équipe nationale junior du Canada au Championnat mondial junior de l’IIHF en 1988 et 1989, a été officiellement investi du statut de membre de l’Ordre du Canada lors d’une cérémonie à Rideau Hall à Ottawa, Ontario, le 8 mai. Kennedy avait été présenté comme l’un des 95 nouveaux récipiendaires par le Bureau du Gouverneur général le 26 décembre.
Il a fait partie du contingent canadien s’étant rendu à Moscou pour remporter la troisième médaille d’or canadienne au Mondial junior en 1988 et est retourné à l’événement l’année suivante, terminant quatrième à Anchorage en Alaska.
Ce natif d’Elkhorn au Manitoba a joué trois saisons avec les Broncos de Swift Current de la Ligue de hockey de l’Ouest, aidant sa formation à remporter la Coupe Memorial en 1989, lorsqu’il fut nommé à l’équipe des étoiles du tournoi.
Il a été sélectionné 80e au total par les Red Wings de Detroit au repêchage d’amateurs 1988 de la LNH, et a joué 10 saisons dans la LNH avec Detroit, les Flames de Calgary et les Bruins de Boston, inscrivant 107 points au cours de 310 rencontres.
Kennedy a mis fin à sa carrière de joueur en 1988 puis a jeté son dévolu sur le volet hors glace du hockey, où il a de toute évidence eu le plus d’influence sur notre sport national, et sur le pays tout entier.
En 2004, il s’est joint à Wayne McNeil pour fonder Respect Group, une organisation œuvrant à la sensibilisation et à la prévention à l’égard des mauvais traitements, du harcèlement et de l’intimidation à l’aréna et dans la collectivité.
Respect Group a souligné ses dix ans d’existence et d’intervention cette année alors que ses programmes visant à changer les attitudes ne cessent de prospérer.
Les organisations sportives nationales recourent à son programme visant les responsables d’activités d’un océan à l’autre, et ce, du hockey à la gymnastique. Ce programme est maintenant obligatoire pour tous les entraîneurs au Manitoba et en Saskatchewan.
En plus du programme s’adressant aux parents, des programmes de respect ont été créés pour les milieux du travail et de la salle de classe, ce qui signifie que Kennedy et son organisation ont la possibilité d’influencer les Canadiens dans plusieurs aspects de leurs vies.
Respect Group est aussi un des principaux commanditaires de la Tournée du centenaire de Hockey Canada, ce qui veut dire que des millions de Canadiens en apprendront davantage sur l’organisation, ses objectifs et sa vision d’un pays sans intimidation.
« Que ces enjeux soient représentés et compris et que je sois reconnu à cette échelle, c’est extraordinaire », a déclaré Kennedy à la CBC. « Mon message en est un d’espoir et il dit aux gens qu’ils ne sont pas seuls. Notre pays est beaucoup plus ouvert à ce sujet maintenant qu’il l’était il y a dix ans, et pour moi, cela devrait inciter les gens à avoir confiance et à dénoncer. »
L’Ordre du Canada a été institué en 1967 « pour reconnaître des réalisations exceptionnelles, le dévouement remarquable d’une personne envers la communauté ou une contribution extraordinaire à la nation. » Plus de 6 000 personnes ont été investies de l’Ordre depuis sa création.
Le Canada sera de nouveau bien représenté lorsque la Fédération internationale de hockey sur glace intronisera la cohorte de 2015 au Temple de la renommée de l’IIHF à l’occasion du Championnat mondial de hockey sur glace 2015 de l’IIHF qui aura lieu le printemps prochain.
Le médaillé d’or olympique Scott Niedermayer et l’icône du hockey féminin Fran Rider deviendront les 28e et 29e Canadiens à être intronisés quand aura lieu la cérémonie à Prague, République tchèque, en mai.
Niedermayer a joué dans la LNH pendant 17 ans, carrière au cours de laquelle il a remporté au moins une fois tous les championnats majeurs nord-américains. Originaire de Cranbrook, C.-B., il a joué 46 matchs en portant la feuille d’érable, accumulant 16 points (sept buts et neuf mentions d’aide).
C’est très certainement pour sa dernière participation vêtu du blanc et rouge d’Équipe Canada que l’on se souvient le mieux de Niedermayer – il portait la lettre « C » à la poitrine, dans sa province natale, et a aidé le Canada à remporter la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver.
La médaille d’or de Vancouver a couronné une carrière internationale remarquable durant laquelle Niedermayer a remporté une médaille d’or au Championnat mondial junior de l’IIHF (1990), une médaille d’or au Championnat mondial de l’IIHF (2004), deux médailles d’or olympiques (2002, 2010) et un championnat de la Coupe du monde de hockey (2004). Il est un de seulement sept Canadiens à faire partie du Club Triple or de l’IIHF (or olympique, or au championnat mondial, coupe Stanley).
Rider a fondé l’Association de hockey féminin de l’Ontario en 1975 et en est devenue la première directrice générale, poste qu’elle occupe toujours quatre décennies plus tard. Elle a aidé à créer le premier championnat national de hockey féminin en 1982 et a joué un rôle important au tournoi mondial inaugural, en 1987.
Le succès remporté en 1987 a occasionné le tout premier Championnat mondial de hockey féminin de l’IIHF, à Ottawa, en 1990, moment critique de l’histoire du hockey féminin, avec Rider en tête du mouvement.
Rider est la première bâtisseuse à être intronisée au Temple de la renommée de l’IIHF pour des contributions apportées particulièrement au hockey féminin. Son dévouement au développement et à la croissance du sport est inégalé et elle continue de travailler à améliorer le sport, tant au Canada qu’ailleurs dans le monde.
Niedermayer et Rider seront intronisés en même temps que Dominik Hasek (CZE), Robert Reichel (CZE) et Maria Rooth (SWE), ainsi que Lucio Topatigh (ITA), tout premier lauréat du prix Richard « Bibi » Torriani (pour avoir vécu une carrière remarquable dans une nation non reconnue pour son hockey) et Monique Scheier-Schneider (LUX), lauréate du prix Paul-Loicq (pour ses contributions exceptionnelles au monde du hockey international).
Après l’intronisation de la cohorte de 2015, le Temple de la renommée de l’IIHF comptera 200 joueurs et bâtisseurs en provenance de 23 pays.
CANADIENS INTRONISÉS AU TEMPLE DE LA RENOMMÉE DE L’IIHF (catégorie, année d’intronisation) Père David Bauer (bâtisseur, 1997) Roger Bourbonnais (joueur, 1999) Mike Buckna (bâtisseur, 2004) Murray Costello (bâtisseur, 2014) Danielle Goyette (joueuse, 2013) Wayne Gretzky (joueur, 2000) Geraldine Heaney (joueuse, 2008) Paul Henderson (joueur, 2013) William Hewitt (bâtisseur, 1998) Derek Holmes (bâtisseur, 1999) Fran Huck (joueuse, 1999) Angela James (joueuse, 2008) Marshall Johnston (joueur, 1998) Gordon Juckes (bâtisseur, 1997) Dave King (bâtisseur, 2001) Bob LeBel (bâtisseur, 1997) Mario Lemieux (joueur, 2008) Vic Lindquist (joueur, 1997) Barry MacKenzie (joueur 1999) Seth Martin (joueur, 1997) Jack McLeod (joueur, 1999) Andy Murray (bâtisseur, 2012) Scott Niedermayer (joueur, 2015) Terry O’Malley (joueur 1998) Gordon Renwick (bâtisseur, 2002) Fran Rider (bâtisseuse, 2015) Harry Sinden (joueur, 1997) Harry Watson (joueur, 1998) Steve Yzerman (joueur, 2014)
SCOTT NIEDERMAYER
Année | Équipe | Événement | PJ | B | A | PTS | PUN | Résultat |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1991 | CAN | World Juniors | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 | Gold |
1992 | CAN | World Juniors | 7 | 0 | 0 | 0 | 10 | 6th |
1996 | CAN | World Cup | 8 | 1 | 3 | 4 | 6 | 2nd |
2002 | CAN | Olympics | 6 | 1 | 1 | 2 | 4 | Gold |
2004 | CAN | World Championship | 9 | 3 | 2 | 5 | 12 | Gold |
2004 | CAN | World Cup | 6 | 1 | 1 | 2 | 9 | 1st |
2010 | CAN | Olympics | 7 | 1 | 2 | 3 | 4 | Gold |
CAN | TOTAL | 46 | 7 | 9 | 16 | 45 |
C’est avec une profonde tristesse que Hockey Canada a appris le décès de Jean Béliveau mardi soir à Montréal à l’âge de 83 ans.
Jean Béliveau a été l’un des cinq premiers récipiendaires de l’Ordre du hockey au Canada en 2012 et capitaine honoraire de l’équipe olympique masculine du Canada médaillée d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2010 à Vancouver en Colombie-Britannique.
« Jean Béliveau incarnait tout ce qu’il y a de bien chez un athlète canadien et, à la suite de son décès, nous nous rappelons avec une énorme fierté la façon dont il a représenté à la fois le hockey et le Canada », a déclaré Tom Renney, président et chef de la direction de Hockey Canada. « Nous avons perdu l’un des plus grands ambassadeurs du hockey et le sport a perdu un vrai gentilhomme. Nous transmettons nos plus sincères condoléances à la famille Béliveau en cette période difficile. »
Originaire de Trois-Rivières au Québec, Jean Béliveau a joué 20 saisons avec les Canadiens de Montréal de 1950 à 1971, cimentant sa place non seulement comme l’un des plus grands Canadiens de tous les temps, mais aussi comme l’un des plus grands joueurs de l’histoire de notre sport.
Au cours de sa carrière, Jean Béliveau a inscrit, en moyenne, au moins un point par match, marquant 507 buts et ajoutant 712 mentions d’aide pour un total de 1 219 points en 1 125 matchs. Au moment de sa retraite après la saison 1970-1971, il occupait le quatrième rang des buteurs de tous les temps de la LNH et le deuxième rang des pointeurs de tous les temps derrière seulement Gordie Howe.
Jean Béliveau a remporté le trophée Hart remis au joueur par excellence de la LNH à deux reprises, en 1955-56 et en 1963-64, le trophée Art-Ross en tant que meilleur compteur de la ligue en 1955-1956, et le premier trophée Conn-Smythe remis au joueur par excellence des éliminatoires en 1965.
Il a également pris part à 14 matchs des étoiles de la LNH, a été nommé six fois à la première équipe des étoiles de la LNH (1954-1955, 1955-1956, 1956-1957, 1958-1959, 1959-1960, 1960-1961) et quatre fois à la deuxième équipe des étoiles de la LNH (1957-1958, 1963-1964, 1965-1966, 1968-1969).
Ce qui est peut-être plus impressionnant, c’est que Jean Béliveau a aidé les Canadiens à remporter 10 championnats de la coupe Stanley (1956, 1957, 1958, 1959, 1960, 1965, 1966, 1968, 1969, 1971) en tant que joueur, soit le deuxième plus grand nombre par un joueur, et sept autres en tant que membre de la direction.
Une légende à Montréal, Jean Béliveau a été le capitaine des Canadiens au cours de ses 10 dernières saisons (à égalité avec Saku Koivu pour le plus grand nombre de saisons portant le « C »). Il a vu son numéro 4 retiré par l’équipe au début de la saison 1971-1972 seulement quelques mois après avoir annoncé la fin de sa carrière comme joueur.
Le Temple de la renommée du hockey a renoncé à la période d’attente obligatoire de trois ans dans le cas de Jean Béliveau et l’a intronisé avec la cuvée de 1972.
Afin de souligner sa contribution au sport, et au pays, Jean Béliveau a été fait compagnon de l’Ordre du Canada en 1998 et chevalier de l’Ordre national du Québec en 1988 (promu officier en 2006 et grand officier en 2010).
C’est avec beaucoup de tristesse que Hockey Canada a reçu la nouvelle au sujet du décès dimanche soir à Vancouver du joueur, entraîneur et directeur de longue date Pat Quinn, à l’âge de 71 ans.
Quinn a travaillé derrière le banc d’Équipe Canada à sept occasions et a travaillé comme directeur général ou directeur général adjoint à quatre reprises. Il a aidé le Canada à remporter cinq médailles et un championnat de la Coupe du monde.
« Chez Hockey Canada, nous nous joignons aux millions de Canadiens pour exprimer nos plus sincères condoléances à la famille Quinn tout entière à la suite du décès de Pat », a déclaré Tom Renney, président et chef de la direction de Hockey Canada. « Peu de personnes ont touché autant de vies que l’a fait Pat, et nous sommes à jamais reconnaissants de l’immense héritage qu’il a laissé à notre société canadienne. »
Originaire de Hamilton, Ont., Quinn a commencé avec Équipe Canada en tant qu’entraîneur-chef au Championnat mondial 1986 de l’IIHF. L’équipe a alors remporté la médaille de bronze à Moscou, en Union soviétique.
Il a fallu 10 ans avant qu’il ne participe de nouveau avec l’équipe nationale et devienne directeur général adjoint à la Coupe du monde de hockey 1996 , et cela a marqué le début d’une longue relation avec Hockey Canada.
Quinn a été codirecteur général de l’équipe canadienne médaillée d’or au Championnat mondial 1997 de l’IIHF et est retourné au Mondial dans le rôle de directeur général, seul cette fois-ci, un an plus tard.
Sa plus remarquable réalisation avec Équipe Canada a eu lieu en 2002 quand, tandis qu’il était entraîneur-chef, il a aidé à mettre fin à la disette du Canada longue de 50 ans en matière de médaille d’or olympique et l’équipe a remporté une victoire historique à Salt Lake City, Utah.
Quinn était de nouveau derrière le banc en 2004 pour mener le Canada à la victoire à la Coupe du monde de hockey. Il a été entraîneur-chef d’Équipe Canada une deuxième fois aux Jeux olympiques d’hiver, cette fois-ci en 2006 à Turin, en Italie.
Après avoir mené l’équipe nationale masculine du Canada jusqu’en finale de la Coupe Spengler 2006, Quinn a été entraîneur-chef de l’équipe nationale masculine des moins de 18 ans du Canada au Championnat mondial de hockey sur glace des M18 de l’IIHF à Kazan, en Russie. Il a guidé l’équipe, qui comptait, entre autres, Matt Duchene, Jordan Eberle, Taylor Hall et Cody Hodgson, jusqu’à la deuxième médaille d’or du Canada à cet événement.
Cinq mois plus tard, Quinn a accepté le poste d’entraîneur-chef de l’équipe nationale junior du Canada et a remporté une autre médaille d’or au Championnat mondial junior 2009 de l’IIHF, à Ottawa, Ontario. Le Canada égalisait ainsi un record de cinq médailles d’or consécutives au Mondial junior.
Quinn a été entraîneur dans la LNH pendant certaines périodes de 20 saisons avec les Flyers de Philadelphie, les Kings de Los Angeles, les Canucks de Vancouver, les Maple Leafs de Toronto et les Oilers d’Edmonton. Il a remporté le trophée Jack-Adams remis à l’Entraîneur de l’année dans la LNH en 1979-1980 tandis qu’il était avec les Flyers, puis de nouveau en 1991-1992 lorsqu’il était à la tête des Canucks.
Il se classe au cinquième rang de l’histoire de la LNH avec 684 victoires (en 1 400 matchs) et il a mené deux fois ses équipes jusqu’en finale de la Coupe Stanley : en 1980 avec Philadelphie et en 1994 avec Vancouver.
Comme joueur, Quinn a joué 606 matchs dans la LNH avec Toronto, Vancouver et Atlanta, de 1968 à 1977, inscrit 131 points (18 buts, 113 aides) et a servi comme capitaine à Atlanta de 1975 à 1977.
Il a aussi laissé sa marque dans le monde du hockey junior lorsqu’il a remporté la Coupe Memorial avec les Oil Kings d’Edmonton en 1963 et une deuxième fois comme copropriétaire des Giants de Vancouver en 2007.
Quinn a occupé le poste de président du conseil d’administration du Temple de la renommée du hockey, poste qu’il a accepté en août 2013, et a siégé pendant 15 ans comme membre du comité de sélection du Temple de la renommée du hockey.
Hockey Canada souhaite transmettre ses condoléances à Sandra, l’épouse de Pat, ainsi qu’à ses filles Valerie et Kalli.
Trois Canadiens ont reçu le plus grand honneur au hockey lundi soir à Toronto.
Le défenseur médaillé d’or olympique Rob Blake, le regretté Pat Burns et l’arbitre de longue date Bill McCreary ont été officiellement intronisés au Temple de la renommée du hockey en tant que membres de la cuvée 2014.
Ils ont été intronisés aux côtés de Peter Forsberg, Dominik Hasek et Mike Modano.
Blake a fait partie d’Équipe Canada à neuf reprises, prenant part à un total de 58 matchs au Championnat mondial de l’IIHF, à la Coupe du monde de hockey et aux Jeux olympiques d’hiver.
Originaire de Simcoe, Ontario, Blake a remporté trois médailles d’or sur la scène internationale, soit aux Championnats mondiaux 1994 et 1997 de l’IIHF et aux Jeux olympiques d’hiver de 2002, où il a aidé le Canada à mettre fin à une disette d’or vieille de 50 ans.
Il a également remporté une médaille d’argent au Championnat mondial 1991 de l’IIHF.
Blake a été nommé Meilleur défenseur à deux reprises, au Mondial de 1997 et aux Olympiques de 1998.
Au cours de ses 19 ans de carrière dans la LNH avec Los Angeles, Colorado et San Jose, Blake a accumulé 777 points (240 buts, 537 aides) en 1 270 matchs, a remporté le trophée commémoratif James-Norris remis au meilleur défenseur de la LNH en 1997-98 et a été capitaine des Kings et des Sharks.
Il a remporté la coupe Stanley avec l’Avalanche en 2001, devenant un de seulement huit Canadiens membres du Club Triple Or de l’IIHF (coupe Stanley, médaille d’or olympique, médaille d’or au championnat mondial).
Après avoir pris sa retraite en 2010, Blake a été directeur général adjoint de l’équipe nationale masculine du Canada au Championnat mondial 2011 de l’IIHF et directeur général au Championnat mondial de hockey sur glace 2014 de l’IIHF.
Par Burns a été entraîneur adjoint d’équipes canadiennes à deux reprises, soit au Championnat mondial junior 1987 de l’IIHF et au Championnat mondial 2008 de l’IIHF, où il a aidé le Canada à remporter une médaille d’argent en sol canadien.
Originaire de Saint-Henri, Québec, Burns a passé 14 ans dans la LNH comme entraîneur-chef à Montréal, Toronto, Boston et New Jersey, remportant le prix Jack-Adams remis au meilleur entraîneur de la LNH alors qu’il dirigeait les Canadiens en 1988-89, les Maple Leafs en 1992-93 et les Bruins en 1997-98. Il est le seul entraîneur à avoir remporté ce prix trois fois.
Burns a mené les Devils à un championnat de la coupe Stanley en 2003.
Il est décédé d’un cancer le 19 novembre 2010.
La carrière de Bill McCreary comme officiel sur la scène internationale comprend trois Jeux olympiques d’hiver, soit ceux de 1998, 2002 et 2010. Il a été sélectionné pour arbitrer le match pour la médaille d’or opposant le Canada aux États-Unis à Salt Lake City et à Vancouver.
Originaire de Guelph, Ont., McCreary a arbitré 1 737 matchs en saison régulière, 297 matchs éliminatoires et un match des étoiles de la LNH et il a arbitré 44 matchs de finale pour la coupe Stanley – un record – incluant 13 finales de suite de 1995 à 2007.
Année | Équipe | Événement | PJ | B | A | PTS | PEN | Résultat |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1991 | CAN | Champ. mondial | 2 | 0 | 2 | 2 | 0 | Argent |
1994 | CAN | Champ. mondial | 8 | 0 | 2 | 2 | 6 | Or |
1996 | CAN | Coupe du monde | 4 | 0 | 1 | 1 | 0 | 2e |
1997 | CAN | Champ. mondial | 11 | 2 | 2 | 4 | 22 | Or |
1998 | CAN | Olympiques | 6 | 1 | 1 | 2 | 2 | 4e |
1998 | CAN | Champ. mondial | 5 | 1 | 0 | 1 | 6 | 6e |
1999 | CAN | Champ. mondial | 10 | 2 | 5 | 7 | 12 | 4e |
2002 | CAN | Olympiques | 6 | 1 | 2 | 3 | 2 | Or |
2006 | CAN | Olympiques | 6 | 0 | 1 | 1 | 2 | 7e |
CAN | TOTAL | 58 | 7 | 16 | 23 | 52 |
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Jeremy Knight
Responsable, communications organisationnelles
Hockey Canada
(647) 251-9738