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Petites choses, grands moments

Hayley Wickenheiser revient sur deux décennies de succès avec Équipe Canada

Kristen Lipscombe
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10 février 2014
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De l’extase d’avoir sa première médaille d’or olympique au cou à Salt Lake City, à l’expérience déplaisante de devoir retirer des cheveux d’un drain de douche au Championnat mondial féminin à Harbin en Chine, ce sont les grands moments comme les plus petits qui forment vingt ans de souvenirs incroyables pour Hayley Wickenheiser de l’équipe nationale féminine du Canada.

« Les médailles d’or ressortent », affirme la joueuse originaire de Shaunavon en Saskatchewan en parlant des faits saillants de sa carrière au cours de laquelle elle a remporté trois médailles d’or aux Jeux olympiques d’hiver et sept au Championnat mondial de hockey sur glace féminin de l’IIHF.

Les anecdotes recueillies de divers endroits sur la route et les moments spéciaux vécus dans le vestiaire avec ses coéquipières, « ce sont là des choses dont vous vous souvenez et dont vous pouvez rire », a affirmé Wickenheiser lors d’une entrevue téléphonique de Sankt Pölten en Autriche, où Équipe Canada s’est entraînée et a joué des matchs hors concours avant de se rendre à Sotchi en Russie pour les Jeux olympiques d’hiver de 2014.

La plupart des amateurs se souviennent sans doute de sa « déclaration enflammée avec Don Cherry » après que le Canada a battu les États-Unis de justesse 3-2 dans le match pour la médaille d’or aux Jeux olympiques d’hiver de 2002. Wickenheiser, alors âgée de 23 ans, avait appris que « les Américaines avaient placé notre drapeau par terre » et, encore essoufflée de sa victoire historique, elle avait demandé avec passion à la télévision nationale si les joueuses américaines voulaient « qu’elles le signent maintenant ». 

Mais les amateurs ne connaissent pas tous les détails des camps d’entraînement de style militaire d’Équipe Canada et des activités visant à resserrer les liens dans de petites villes comme Dawson Creek, Colombie-Britannique, et Valcartier, Québec, et seuls quelques amis avaient eu vent (avant aujourd’hui) du costume bizarre de « fermière » qu’elle a porté lors de la fête d’Halloween qu’elle a organisée pour ses coéquipières cette saison.

« Ce ne sont là que quelques-uns des bons moments passés en équipe, même à l’extérieur de la patinoire », a raconté Wickenheiser en riant alors qu’elle tentait de trier mentalement ses souvenirs préférés de ses 20 ans de réalisations et d’aventures. « Ce sont ceux qui me viennent à l’esprit. »

Wickenheiser est de nature enjouée alors qu’elle décrit ses propres expériences avec l’équipe nationale féminine du Canada. Elle semble être une Canadienne typique en amour avec le hockey. Mais elle a accompli plus en 35 années que la plupart d’entre nous peuvent rêver de faire, incluant le fait qu’elle était récemment à la tête des athlètes canadiens à leur entrée dans le Stade olympique Fisht en tant que porte-drapeau officielle du pays.  

« C’est un immense honneur… de savoir que vous avez porté le drapeau pour 35 millions de personnes », a dit Wickenheiser en soulignant que le hockey féminin a maintenant eu ce privilège à deux reprises puisque Danielle Goyette, une ancienne joueuse qui est maintenant entraîneure adjointe de l’équipe, a fait de même aux Jeux olympiques d’hiver de 2006 à Turin en Italie. « Je n’aurais jamais eu cette occasion si notre équipe n’avait pas connu le succès qu’elle a connu au cours des quatre derniers Jeux olympiques. » 

Wickenheiser a aussi tenu à souligner le travail d’autres vétérantes bien connues comme Jayna Hefford qui a « ouvert la voie » pour le hockey féminin au pays et ailleurs dans le monde. Hefford est la seule autre joueuse de l’équipe nationale féminine du Canada à avoir participé aux cinq Jeux olympiques d’hiver depuis les débuts du volet féminin du sport à Nagano en 1998.

« Hayley adore jouer », a dit Hefford de sa coéquipière de longue date. « Et la passion est le plus bel atout que quelqu’un peut apporter au travail. »

Wickenheiser n’avait que 15 ans lorsqu’elle « filait à 100 miles à l’heure » avant même que la rondelle soit mise en jeu à ses premiers matchs avec Équipe Canada au Championnat mondial féminin 1994 de l’IIHF à Lake Placid, New York. Les Canadiennes avaient battu leurs hôtesses des États-Unis par la marque de 6-3 lors du dernier match et Wickenheiser a alors reçu sa toute première médaille d’or alors qu’elle portait le chandail orné de la feuille d’érable.

« Si je tentais de faire ça aujourd’hui, je serais exténuée », a affirmé Wickenheiser en se souvenant de l’énergie de sa jeunesse. « J’étais tellement excitée d’être là. »  

Wickenheiser et le hockey féminin ont pris de la maturité depuis ce temps, la joueuse grandissant aux côtés du sport, mais cette passion pour le hockey ne s’est jamais atténuée puisque la joueuse est toujours animée par un feu intérieur aussi intense que la flamme olympique.

« J’adore simplement et vraiment le jeu qu’est le hockey et tout ce qui l’entoure », a dit Wickenheiser. « J’aime être sur la glace et le fait que ce n’est jamais deux fois pareil, que vous ne pouvez jamais être parfaite, que c’est toujours un défi, et j’adore jouer. C’est comme ça depuis que j’ai chaussé les patins. »

Ses coéquipières plus jeunes, dont neuf en seront à leurs premiers Jeux olympiques d’hiver en Russie, espèrent connaître une telle passion sur la patinoire et à l’extérieur de celle-ci afin de poursuivre le legs de Wickenheiser au hockey féminin pour des générations futures.

« Avoir l’occasion de jouer aux côtés de Wick est incroyable », a déclaré Laura Fortino qui fera ses débuts olympiques. « Wick est plus qu’une joueuse de hockey… c’est une personne remarquable. »

Une des caractéristiques que la défenseure recrue admire chez sa mentore au sein d’Équipe Canada est sa « préparation ».  

« Peu importe la situation, peu importe où nous sommes, peu importe le match dont il s’agit, elle se prépare toujours de la même façon », a dit Fortino. « J’ai beaucoup appris de Wick. »

Pour Wickenheiser, c’est là l’élément clé de la longévité qui « vous permettra de connaître du succès, peu importe ce que vous faites. »

« L’aspect le plus important pour performer pendant une longue période de temps est la constance », a expliqué Wickenheiser. « Tu ne dois pas nécessairement livrer une performance incroyable chaque fois, mais tu dois performer de façon constante lorsque ça compte et être constante dans tes habitudes d’entraînement, ton conditionnement, dans ta vie de tous les jours, et au fil du temps, ça s’additionne. »

« Cela vous donne une base composée de petits moments qui s’additionnent pour former des moments importants », a-t-elle dit.  

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