jaime bourbonnais

Suivre les traces de son grand-père

Cinquante ans après que Roger Bourbonnais s’est fait un nom dans le sport, sa petite-fille Jaime tente de faire de même

Wendy Graves
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14 août 2014
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Jaime Bourbonnais adore parler de hockey avec son grand-père. Elle aime regarder de vieilles photos de lui vêtu de son équipement et regarder des vidéos du patineur agile qu’il était alors qu’il jouait comme centre d’Équipe Canada.

Mais il y a un souvenir dont elle n’ose pas trop s’approcher.

« J’ai une superstition », dit-elle. « Je ne toucherai pas une médaille olympique si ce n’est pas la mienne. Il me l’a montrée, mais je ne l’ai jamais touchée. » 

Jaime est l’une des 42 joueuses invitées au camp de sélection de l’équipe nationale féminine des moins de 18 ans du Canada. En ce qui a trait aux rêves qui peuvent habiter et transporter un joueur ou une joueuse de hockey, elle en a un très bel exemple sous les yeux.

Son grand-père était capitaine des Oil Kings d’Edmonton lorsqu’ils ont remporté la Coupe Memorial en 1963. Cet automne-là, il s’est inscrit en droit à l’Université de la Colombie-Britannique dont le campus accueillait la première équipe nationale du Canada. Roger a participé aux Jeux olympiques d’hiver de 1964 et 1968, remportant une médaille de bronze aux deuxièmes, et deux médailles aux Championnats mondiaux de l’IIHF entre les deux.  

Il a été intronisé au Temple de la renommée de la Fédération internationale de hockey sur glace et au Temple de la renommée du hockey de l’Alberta.

« Je me souviens lorsqu’il me parlait de jouer aux Olympiques et du sentiment qu’il a eu la première fois qu’il s’est avancé sur la glace », dit Jaime. « Il dit que c’était vraiment fantastique d’être avec l’équipe. »

Âgée de seulement 15 ans, Jaime a connu des succès précoces. La saison dernière, l’équipe de son école secondaire, Appleby College à Oakville, Ontario, a terminé troisième au championnat provincial.

Bien que leur position au hockey soit différente – Jaime est défenseure –, la pomme n’est pas tombée très loin de l’arbre en ce qui a trait à la présence sur la glace. 

« J’ai vu des vidéos de lui comme joueur et c’était un excellent patineur », dit Jaime. « Il me dit que je patine comme lui. Toute ma famille dit que je patine comme lui, ce qui est drôle parce que j’ai toujours voulu pouvoir dire que je ressemblais à mon grand-père. »  

Roger, 71 ans, constate la même ténacité et la même rapidité dans le jeu de sa petite-fille. Il remarque également la même passion pour le sport.   

Puisque Roger habite Vancouver et que Jaime et sa famille habitent Mississauga, Ont., Roger ne voit pas sa petite-fille aussi souvent qu’il le voudrait. Mais lorsqu’il la voit, son plus grand plaisir est de constater comme elle prend plaisir à aller sur la glace.

« Elle sourit tout le temps. C’est le plus important – s’amuser, apprendre des habiletés et améliorer des aptitudes physiques et mentales dont elle pourra profiter le reste de sa vie. »

Les deux restent en contact par téléphone et, évidemment, ils parlent de hockey. Puisque son grand-père a accompli ce qu’elle espère réaliser un jour, Jaime prend ses conseils très au sérieux.

« Reste calme et profite de l’expérience », dit-elle. « Et ne tiens rien pour acquis. »  

Ayant fait l’expérience des hauts et des bas du sport, Roger a dit à Jaime que la persévérance est tout aussi importante que le maniement de la rondelle.

« Son parcours sera parsemé d’embûches et elle doit les accepter et apprendre de ces situations. Elle est très bonne pour ça. »

Roger a beau prodiguer des conseils à Jaime, mais il aime aussi apprendre ce qui se passe dans le jeu auprès de sa petite-fille.

« Je suis toujours curieux de savoir que l’entraînement hors glace est beaucoup plus important qu’il ne l’était à mon époque », dit Roger qui a accroché ses patins il y a cinq ans seulement. L’entraînement hors glace et le conditionnement physique n’étaient pas des aspects sur lesquels il se concentrait. « Nous ne nous préoccupions pas de tout ça. Tout notre entraînement avait lieu sur la glace. »

Jaime amorcera ses études postsecondaires dans deux ans, mais c’est un sujet qui a toujours été au cœur des discussions de sa famille. À une époque où les salaires au hockey n’étaient pas très élevés, Roger a refusé une offre des Red Wings de Detroit afin de poursuivre des études en droit. Aujourd’hui, il est avocat principal au sein d’un cabinet d’avocats à Vancouver.

Encore aujourd’hui, Jaime dit qu’il insiste sur l’éducation. Alors qu’elle commence à se renseigner sur les universités qu’elle pourrait fréquenter, elle suit les conseils de son grand-père. « Je m’assure d’aimer le hockey, mais je m’assure aussi que si le hockey ne fonctionne pas, je vais aimer l’école. »

Elle entreprend ses démarches tout en gardant son objectif ultime en tête.

« Peut-être qu’un jour je réaliserai mon rêve de jouer aux Olympiques comme mon grand-père l’a fait. » 

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