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De retour sur la plus grande scène

Neuf ans après avoir guidé les Tigers d’Aurora au titre national, Jerome Dupont dirige les Golden Hawks de Trenton à la Coupe RBC

Paul Edmonds
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17 mai 2016
|

Presque dix ans se sont écoulés depuis que Jerome Dupont a dirigé une équipe au Championnat national junior A du Canada. À sa deuxième présence, il aimerait bien répéter l’exploit réussi lors de sa première participation.

En 2007, Dupont s’est amené à Prince George, Colombie-Britannique, avec les Tigers d’Aurora, et lorsque le tournoi alors appelé Coupe RBC Banque Royale a pris fin, il avait guidé son club au titre national au prestigieux événement.

Neuf ans plus tard, il est de retour dans l’Ouest du Canada en quête du même résultat à la Coupe RBC 2016 à Lloydminster, mais cette fois c’est en tant que directeur général et entraîneur-chef des Golden Hawks de Trenton.

« C’est un honneur d’être ici », affirme Dupont, maintenant à sa cinquième saison avec Trenton. « C’est excitant. Ça a changé au fil des ans, mais pour le mieux. Je savoure chaque instant. »

Ayant obtenu le droit de représenter la Ligue de hockey junior de l’Ontario à la Coupe RBC pour la seconde fois en moins d’une décennie, il est évident que le succès suit Dupont.

En 2007, ses Tigers sont arrivés à Prince George occupant le premier rang au pays et ils n’ont pas déçu. Ils ont remporté le match de championnat chaudement disputé par la marque de 3-1 contre les hôtes, les Spruce Kings de Prince George.

Au total, les Tigers avaient accumulé une fiche de 73-10-1 cette année-là, et cette année, les Golden Hawks s’amènent dans la ville située sur la frontière entre l’Alberta et la Saskatchewan avec une feuille de route semblable.

Trenton a terminé la saison régulière avec une fiche de 44-6-1-3 avant de triompher en séries éliminatoires en ne perdant que 2 matchs sur 18, dont 1 en prolongation.

En réalité, le début de saison des Golden Hawks cette année aurait pu être interprété comme un présage de leur succès; ils ont amorcé la saison en gagnant leurs 10 premiers matchs quoique Dupont admet n’accorder que très peu d’attention à de telles statistiques.

« Je ne suis pas du genre à valoriser une victoire plus qu’une autre », dit-il.

Bâtir un programme junior A qui connaît du succès dans deux villes différentes ne relève pas d’une science obscure, mais Dupont reconnaît que quelques facteurs ont joué un rôle dans ses réalisations comme entraîneur.

« J’y travaille fort. J’ai un bon œil pour le talent. Et quand je dis quelque chose à un jeune, il peut être sûr que c’est vrai. »

Après avoir remporté la Coupe RBC Banque Royale en 2007, Dupont est resté une autre saison à Aurora avant de devenir entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau de la Ligue de hockey junior majeur du Québec.

Alors que la saison 2008-2009 battait son plein, il a hérité d’une équipe qui n’avait gagné que 5 de ses 20 premiers matchs.

Il a rapidement inversé la vapeur pour accumuler le troisième meilleur pourcentage de la ligue pour le reste de la saison et il a dirigé l’équipe jusqu’en deuxième ronde éliminatoire. Il a passé deux ans avec les Olympiques avant de revenir au junior A – il a fait un bref séjour auprès des Crushers d’Orangeville avant de prendre la relève à Trenton en 2011.

« C’est un peu plus exigeant en ce qui a trait à l’engagement demandé, mais ce n’est pas si différent », dit Dupont à propos du travail de l’entraîneur à deux niveaux juniors différents au Canada.

Cependant, au junior A, l’entraîneur-chef est habituellement aussi le directeur général de l’équipe, une situation qui plaît à Dupont et qui est l’une des raisons pour lesquelles il a connu beaucoup de succès auprès des deux franchises.

« Exercer un contrôle non seulement derrière le banc, mais aussi sur qui prend place au banc est important », dit-il. « Et tu as besoin de jeunes de caractères pour connaître du succès. »

Puisque Dupont est de retour au championnat national pour une deuxième fois, il est difficile de critiquer sa philosophie ou sa structure en tant qu’entraîneur et administrateur. Après tout, ses Golden Hawks – qui sont ici pour la première fois en tant que franchise – sont une de seulement cinq des 131 équipes de la Ligue de hockey junior canadienne à s’être qualifiées cette année pour le championnat national.

C’est une qualification prestigieuse et, selon Dupont, celle-ci est plus difficile à atteindre que cela puisse paraître en raison de la nature cyclique du hockey junior quoiqu’il dresse des plans chaque saison dans le but de bâtir une équipe championne.

« Notre organisation est une destination de choix dans l’OJHL. Du moins, c’est ce que nous avons tenté de construire. »

À la fin de la saison régulière, Trenton occupait le quatrième rang au pays derrière les champions en titre de la Coupe RBC, les Terriers de Portage (MJHL), les Vees de Penticton (BCHL) et les Thunderbirds de Soo (NOJHL), et aucune de ces équipes ne s’est qualifiée pour le tournoi de cette semaine.

Toutefois, Dupont ne tarde pas à souligner que ses Golden Hawks ne gravissent pas les échelons par défaut.

« Cela ne fait pas de nous une équipe numéro 1 », dit-il.

Comme joueur, Dupont, qui a maintenant 54 ans, a passé six saisons en partie dans la Ligue nationale de hockey dans les années 1980, prenant part à 201 matchs dans la LNH avec les Blackhawks de Chicago et les Maple Leafs de Toronto, auprès desquels son passage n’aura été que de 13 matchs. Ce fut une bonne carrière pour l’ancien choix de première ronde (15e au total en 1980), mais un des moments marquants de sa carrière dans la LNH est survenu alors qu’il jouait pour le légendaire entraîneur Roger Neilson.

Dupont, un défenseur, reconnaît avoir eu plusieurs excellents mentors au fil de sa carrière, mais aucun comme Neilson – un réel innovateur au hockey et membre du Temple de la renommée.

« Il a été sans contredit un des meilleurs entraîneurs de tous les temps. J’ai eu la chance de jouer pour lui pendant trois ans. »

C’est cette éducation sur les subtilités du hockey qui a probablement pavé la voie pour Dupont en lui permettant de comprendre ce que ça prend pour connaître du succès comme entraîneur. Qui plus est, il aime enseigner aux jeunes et constater leur progrès au cours de la saison, au fil de leur carrière, et comme personnes.

« J’aime travailler avec les jeunes », dit le natif d’Ottawa. « Ce que j’essaie de faire, c’est de les aider un peu dans leur vie au-delà du hockey. »

Avec un titre national à son actif et l’occasion d’en gagner un autre cette semaine, il est tout à fait naturel que l’on demande à ceux qui connaissent du succès à un certain niveau s’ils sont vraiment satisfaits de leur situation actuelle.

Et Dupont, tout à son honneur, ne tente pas d’éviter la question.

« J’aime ce que je fais et je le ferai encore dans 10 ans, » dit-il. « Gagner vous apprend beaucoup de choses; tout comme perdre. Je suis heureux en ce moment, aujourd’hui. Et pourquoi ne le serais-je pas? Mais j’aimerais certainement être entraîneur à un niveau plus avancé. Pour la bonne situation, je le considérerais. »

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