nicholas garcia at 2015wjc

« On ressent l'ambiance nous habiter »

18 matchs, 11 jours, une expérience inoubliable au Championnat mondial junior de l’IIHF

Wendy Graves
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28 octobre 2016
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Nicholas Garcia n'est pas votre amateur de hockey typique.

Pour lui, les arénas de la Ligue nationale de hockey ne sont que des endroits où les joueurs passent du temps entre leurs apparitions avec leur équipe nationale.

« Je suis un grand amateur de l'IIHF [Fédération internationale de hockey sur glace] », commente-t-il. « Pour moi, il n'y a qu'Équipe Canada : le Mondial junior, les championnats mondiaux masculins et féminins des moins de 18 ans, les championnats mondiaux. »

Lorsque le Mondial junior a été présenté en 2015 à Toronto, ville cohôtesse avec Montréal, Garcia, qui était alors étudiant à l'université, y est allé à fond de train. Il s'est procuré le forfait complet de l'événement. Ça ne lui faisait rien que le Canada ne joue pas au Air Canada Centre avant la ronde des médailles. Dès le 26 décembre, il a pris place dans la section 300. « Je voulais juste assister à de très bonnes parties de hockey », lance-t-il. « J'ai été vraiment satisfait de toute la ronde préliminaire. »

Tandis qu'ils attendaient l'arrivée de leur équipe pour la ronde des médailles, les partisans agitaient fièrement les drapeaux canadiens dans les couloirs de l'aréna. Les amateurs des équipes à Toronto – le Danemark, la République tchèque, la Russie, la Suède et la Suisse – ont encouragé leur équipe avec les Canadiens, tout le monde étant juste heureux d'être là. « Je pense que c'était la plus belle chose », analyse Garcia.

Garcia s'attendait à du hockey fantastique, mais il n'avait pas anticipé l'ambiance qui irait avec.

« Je croyais que l'ambiance serait terne », confie-t-il. « Je regarde le tournoi à la télévision quand il a lieu dans d'autres pays et je trouve que lorsque l'équipe hôte ne joue pas, la foule ne se fait pas entendre autant. Mais ici au Air Canada Centre, la foule était bruyante à chaque match. »

Le fait saillant pour lui a été en ronde préliminaire lors du match opposant le Danemark à la Suisse le 30 décembre. Au lendemain de Noël, les négligés Danois ont donné une frousse aux Russes en forçant la tenue de tirs de barrage; le Danemark s'est incliné, mais a enregistré son tout premier point à vie au plus haut niveau du Mondial junior. Quatre jours plus tard, lors d'une autre séance de tirs de barrage, les Danois ont écrit une page d'histoire.

« La foule entière s'est rangée derrière le Danemark pour que le pays signe son tout premier gain au Mondial junior », raconte Garcia. « Je me souviens que la foule a explosé quand [Georg] Sorensen a effectué cet arrêt qui a confirmé la victoire des siens. Non seulement cela est arrivé, mais ils ont ainsi assuré leur place en quart de finale. »

Garcia a assisté à dix matchs de la ronde préliminaire, habituellement à deux par jour. Après le premier match de la journée, les amateurs étaient priés de quitter le Air Canada Centre pour que le personnel puisse procéder au nettoyage et à des vérifications de sécurité. Les bars, les restaurants, vraiment tout établissement avec une télévision près du Air Canada Centre, présentaient les matchs qui se tenaient à Montréal pour les amateurs comme Garcia qui attendaient pour pouvoir regagner leur siège dans l'aréna. Le sentiment communautaire que l'on pouvait ressentir dans les couloirs suivait les amateurs partout sur les lieux de l'événement et en dehors.

Et cette unité de célébration et de soutien allait éventuellement se transporter au niveau de la glace. Le Canada a vaincu le Danemark et la Slovaquie pour accéder au match pour la médaille d’or contre la Russie. Il s'est donné une avance de quatre buts en deuxième période avant de la voir réduite à un but avant le deuxième entracte.

« Autant je peux être un partisan d'Équipe Canada, je dois avouer que si le Canada l'avait emporté 5-1, le match n'aurait pas été aussi divertissant », explique Garcia. « Je veux dire, j'aurais senti l'excitation de la victoire, mais ça aurait eu l'air un peu trop facile. »

« J'étais dans cette foule et si les Canadiens étaient nerveux, particulièrement en troisième période quand c'était 5-4, nous ne l'avons pas démontré, c'était bruyant du début à la fin. Je pense que cela a aidé Équipe Canada. En 2011, quand j'ai vu les Russes revenir de l'arrière au match pour la médaille d’or, j'ai remarqué que la foule canadienne est devenue nerveuse très rapidement et je pense qu'on a pu le constater sur la glace. Tandis qu'ici, les partisans n'ont pas arrêté d'encourager les équipes et je pense que cela a fait la différence.

En tout, Garcia a vu neuf des dix équipes qui ont participé au Mondial junior (les États-Unis ont été les seuls à ne pas jouer à Toronto). Il a pu voir les William Nylander (Suède), David Pastrnak (République tchèque), Jesse Puljujarvi et Sebastian Aho (Finlande) et Connor McDavid (Canada).

Garcia a réservé son siège à nouveau pour l'événement de 2017. Avec Toronto qui accueillera le Canada en ronde préliminaire, et Montréal qui aura les matchs de la ronde des médailles, il pourra porter son chandail d'Équipe Canada plus tôt dans le tournoi et plus souvent. Les parties du Canada contre la Russie, la Slovaquie, la Lettonie et les États-Unis sont évidemment des incontournables pour lui, mais il y aura deux duels n'impliquant pas l'équipe hôte qui l'intriguent tout autant.

« J'aimerais vraiment assister à la rencontre entre la Russie et les États-Unis, juste pour voir de quel côté la foule va se ranger », confie-t-il. « Et Slovaquie-Lettonie. Ce match pourrait déterminer qui passera en quart de finale et qui sera éliminé. Ça pourrait s'avérer une chance de voir si la Lettonie peut soutirer une victoire comme le Danemark l'a fait. »

Garcia gère un compte Twitter consacré aux événements de la scène internationale du hockey et il compte non seulement les jours jusqu'au début du Mondial junior 2017, mais également les jours jusqu'à ce que se mette en branle le tournoi de division 1A, où une équipe obtiendra le droit de rejoindre la meilleure division en 2018.

Vous pouvez être certain qu'il aura les yeux rivés à son téléviseur pour ces matchs à Buffalo, N.Y. D'ici là, il sera sur place à Toronto pour suivre la compétition.

« On ressent l'ambiance nous habiter quand on est sur place, contrairement à quand on suit l'action à la télévision », dit-il. « C'est excitant de suivre ça à la télévision, mais ça ne se compare pas à l'excitation que l'on ressent sur le site de l'événement. Surtout que le Mondial junior, et le match pour la médaille d’or, n'auront pas lieu à Toronto chaque année. C'est un événement que l'on peut vivre une fois, peut-être deux, dans sa vie. »

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