Je suis attaché et prêt. C’est la première fois que j’essaie le hockey sur luge et je suis sûr – certains diront vantard – de mes aptitudes.

Alors, je me propulsé sur la glace. Puis tout à coup, de toute part, surgissent Hervé Lord et BenoÎt St-Amand, deux joueurs de l’équipe nationale. Ils foncent sur moi et je me retrouve sur le côté, incapable de me redresser. Lord et St-Amand sont morts de rire.

« Hé les gars, un peu d’aide? »

Bienvenue au hockey sur luge.

Il ne fait aucun doute que plusieurs personnes à Charlottetown avaient des anecdotes similaires à raconter, vendredi, au Complexe CARI. Comme elle le fait plusieurs fois chaque saison de hockey sur luge, Hockey Canada a fourni 12 luges et accueilli les jeunes et les adultes qui voulaient essayer le sport.

Les partisans de Charlottetown assistent au Défi mondial de hockey sur luge cette semaine. Vendredi, ils ont eu l’occasion de voir comme il est difficile a) de se propulser sur une luge, b) de garder son équilibre, et c) de contrôler la rondelle et de la tirer.

Les partisans ont aussi eu l’occasion de côtoyer les meilleurs joueurs de hockey sur luge du monde. Raymond Grassi et Jean Labonté ont passé la majeure partie du temps à promener des enfants sur leur luge tandis que d’autres comme Matthew Cook, prodiguaient des conseils aux nouveaux venus.

Et puis, il y avait Billy Bridges. Le jeune homme originaire de Summerside sur l’Île-du-Prince-Édouard a profité de l’occasion pour semer une certaine peur chez les non-initiés. Bridges, qui est sans contredit un drôle de numéro, a tiré des rondelles vers certains. Il a aussi foncé à vive allure vers d’autres, pivotant à la dernière seconde en les enneigeant. Tout cela, bien sûr, alors qu’il affichait un large sourire.

Après 20 minutes sur la glace, j’étais exténué. Et maintenant, je suis assis ici, blessé à la hanche et un peu à l’orgueil.

Mais quelle belle expérience!