Le personnel des entraîneurs et les joueurs sont toujours sous le feu des projecteurs lors d’un événement
comme le Championnat mondial de hockey junior. Mais il se cache dans l’ombre un personnel de soutien
énergique formé de membres qui sont là pour faire fonctionner le tout et s’assurer que tout va rondement pour
les joueurs et les entraîneurs.
Le personnel de soutien d’équipe Canada est formé du chef d’équipe Denis Hainault, du responsable de
l’équipement Bryan Boyes, du physiothérapeute du sport Doug Stacey, du médecin de l’équipe le docteur Ian
Auld, du coordonnateur de l’équipe Ron Pyette, du directeur des relations médias Brad Pascall et du
coordonnateur des relations médias Mat Litalien. Voici comment se passe un jour de match type pour ces héros
qui oeuvrent dans l’ombre pour le Canada.
EN MATINÉE
7h00 Bryan Boyes, le responsable de l’équipement de l’équipe est le
premier à l’aréna tous les matins. Boyes, qui en est à son troisième championnat mondial junior, insiste pour
se rendre à l’aréna très tôt pour tout préparer pour la séance de patinage d’avant-match de
l’équipe.
« À titre de responsable de l’équipement, mon rôle consiste à tout préparer pour les joueurs, à
affûter les patins, à réparer l’équipement, à faire l’inventaire de tout l’équipement. Mon travail est
terminé quand ils arrivent. Les joueurs devraient pouvoir arriver, s’habiller et jouer. »
« Après avoir préparé le vestiaire, j’affûte les patins, je vérifie l’équipement et cela m’amène à
l’heure du début de la séance d’entraînement. »
8h30 Le physiothérapeute du sport Doug Stacey est habituellement le
deuxième sur les lieux. Il aide Bryan Boyes à préparer la salle, installant tout dans le vestiaire pour
l’entraînement.
« Je me lève habituellement une heure avant les joueurs afin d’être à l’aréna bien avant les
joueurs. »
9h15 Les joueurs reçoivent l’appel du réveil. Le coordonnateur de l’équipe Ron
Pyette s’assure que tout le monde est debout et que tous connaissent l’horaire et où ils doivent
être.
« C’est mon travail de m’assurer que tout est en place du point de vue de la logistique afin que les
joueurs puissent se rendre là où ils doivent aller et tout ça. Je suis aussi sur appel pour répondre aux
besoins des entraîneurs, pour faire tout ce qui peut les aider dans leur travail. »
10h00 Après le déjeuner, les joueurs se rendent à la patinoire pour une séance de patinage
d’avant-match à 11 h. Le médecin de l’équipe, le docteur Ian Auld, les accompagne tout comme les membres
du personnel des relations médias Brad Pascall et Mat Litalien, le coordonnateur de l’équipe Ron Pyette et le
chef d’équipe Denis Hainault.
À l’arrivée des joueurs, Doug Stacey s’affaire à des bandages, des massages et à détendre les joueurs en
vue de l’entraînement.
Si vous cherchez le docteur Ian Auld, cherchez les joueurs. Il ne sera pas loin derrière.
« Je dois être là où sont les joueurs au cas où quelque chose surviendrait. Nous sommes au courant des
blessures qui affligent les joueurs alors nous les suivons, les évaluons et les surveillons de près lors de
l’entraînement. »
Brad Pascall et Mathieu Litalien ont préparé les renseignements sur le match et les distribuent aux
membres des médias. De 35 à 50 sociétés canadiennes de médias sont représentées au Championnat mondial de
hockey junior 2005.
11h00 Bryan Boyes et Doug Stacey demeurent au banc pour la plupart des entraînements afin d’aider
que ce soit en remplissant les bouteilles d’eau ou en aidant en cas de blessure ou de bris d’équipement.
Midi Avec toute l’attention médiatique que le championnat mondial suscite au Canada, les
membres du personnel des relations médias Brad Pascall etMat Litalien sont
sans doute les membres des relations publiques les plus occupés du championnat mondial. Alors que les autres
équipes doivent répondre à deux ou trois demandes des médias après un entraînement, le Canada reçoit des
demandes pour entre 10 et 15 joueurs.
Pendant ce temps, Stacey s’occupe des traitements, des massages et des étirements suivant
l’entraînement.
APRÈS-MIDI
Après un repas d’avant-match, Stacey prépare une salle à l’hôtel pour des massages et des traitements.
Pendant ce temps, Boyes reste à l’aréna s’occupant de la lessive et préparant le vestiaire pour le match.
Il y a d’autres patins à affûter puisque certains joueurs aiment que leurs patins soient affûtés juste avant
le match. De plus, il y a toujours les réparations et les retouches de dernière minute.
Denis Hainault, qui est le chef d’équipe, agit comme agent de liaison pour Équipe Canada
auprès du comité organisateur et de l’IIHF. « Ceci comprend tout, de l’inscription des joueurs, aux
règles et aux règlements, à l’arbitrage et autres choses du genre. Je supervise aussi la logistique entourant
l’équipe. »
Tous les deux jours, Denis Hainault assiste à une rencontre des dirigeants du tournoi au nom de l’équipe
et de Hockey Canada. « Nous étudions tous les aspects de l’événement, les matchs, les résultats,
l’arbitrage et tout autre problème et nous essayons d’améliorer le déroulement de l’événement pour les
équipes. Lors des derniers jours du tournoi, les rencontres auront lieu tous les jours à cause de tout ce qui
se passe, le classement, la ronde des médailles, les changements à l’horaire, les changements d’emplacement
ou de vestiaire, cette sorte de choses là. »
AVANT LE MATCH
17h00 L’autobus de l’équipe arrive dans
le stationnement de l’aréna habituellement deux heures avant le match.
17h30 Doug Stacey dirige les étirements d’avant-match ce qui est devenu une des nombreuses
traditions de l’équipe nationale junior en plus d’aider tous les joueurs à se détendre pour le match.
« L’avant-match ressemble beaucoup à ce qui se passe avant un entraînement, mais tout est un peu plus
long. Plus de joueurs ont besoin d’un traitement alors que nous nous préparons à aller sur la
patinoire. »
18h20-18h40 Échauffement sur glace
19h00 L’équipe se rend sur la
patinoire
19h08 Mise au jeu signalant le
début du match
Boyes et Stacey s’affairent au banc pendant les matchs avec les entraîneurs. Le docteur Auld se tient le
plus près possible surveillant le jeu en tout temps puisque cela l’aide à évaluer les blessures lorsqu’elles
surviennent.
« Il y a toujours quelque chose qui se passe pendant les matchs », remarque Boyes. « Les
rivets sautent, les lames des patins se fendent, les patins ont besoin d’être affûtés pendant le match, les
gars brisent leur bâton… n’importe quelle petite chose qui doit être faite, je m’en occupe. »
Ron Pyette est dans la galerie de la presse où il prépare les statistiques pour les entraîneurs pendant
chaque match : les mises au jeu, les revirements, les mises en échec, les tirs, tout est transmis aux
entraîneurs après chaque période.
À ses côtés se trouve Denis Hainault qui, dans un monde idéal, n’est pas très occupé pendant les matchs
d’Équipe Canada. « Tant qu’il n’y a pas de problème, mon rôle pendant les matchs est très restreint. Si
quelque chose se passe ayant trait au déroulement du match, alors je dois passer à l’action. »
Brad Pascall et Mat Litalien sont aussi dans la galerie de la presse, répondant aux questions des médias,
vérifiant les records et les statistiques et répondant aux demandes téléphoniques pour des entrevues
provenant de partout au pays.
APRÈS LE MATCH
Peu de temps après le match, au moins quarante membres des médias se trouvent dans la zone mixte voulant
des entrevues et tâchant de respecter les heures de tombée. Pascall et Litalien devront, au cours de
trente à quarante minutes, coordonner environ 75 entrevues avec au moins une douzaine de joueurs.
Pendant ce temps, les diffuseurs officiels TSN et RDS et le Fan Radio Network effectuent des entrevues en
direct pour leur émission respective à des endroits prévus à cet effet près du vestiaire d’Équipe Canada.
Pendant que les joueurs accordent des entrevues et subissent des traitements, le coordonnateur d’Équipe
Canada, Ron Pyette, s’assure que l’autobus est prêt, organise une rencontre entre les joueurs et leurs
parents et familles après le match et veille à ce que le repas d’après-match soit prêt.
Si le docteur Auld n’a rien à faire, ce sont là de bonnes nouvelles. Autrement, c’est le moment d’évaluer
les blessures et de remplir des documents ou d’aider dans le vestiaire.
Bryan Boyes prépare à nouveau la lessive et vérifie l’équipement qui doit être réparé. En cas de blessure,
Doug Stacey et lui verront à la conception d’une pièce d’équipement spéciale.
LE DERNIER À QUITTER ÉTEINT LES LUMIÈRES
Bryan Boyes est celui qui éteint les lumières chaque jour dans le vestiaire d’Équipe Canada.
« C’est facile de travailler avec des athlètes qui font preuve d’autant de professionnalisme et de
maturité. C’est un plaisir pour moi de travailler avec ces gars-là.
Les jours de match, où le Canada joue à 19h, il quitte enfin le vestiaire vers 23h30. Il est à l’aréna
depuis plus de seize heures. Et il ne voudrait pas que les choses soient autrement.