Charline Labonté et Kim St-Pierre :; Un Duo Québécois Dynamique

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le 3 avril 2007

Par Derek Jory

Michael Jordan et Scottie Pippen. Sherlock Holmes et le docteur Watson. Batman et Robin. De bons duos, il y en a eu au fil des ans, et vous pouvez maintenant, à cette liste, en ajouter un autre issu du hockey féminin.

Charline Labonté et Kim St-Pierre font partie de l’alignement d’Équipe Canada pour le Championnat mondial de hockey féminin de l’IIHF. Les deux sont gardiennes de but, elles proviennent du Québec et elles sont deux admiratrices de Marc-André Fleury, cerbère des Penguins de Pittsburgh. En plus, elles ont emprunté à peu près le même chemin pour se rendre où elles sont aujourd’hui.

Labonté, âgée de 24 ans et native de Boisbriand, s’est initiée au hockey à l’âge de sept ans. Elle a passé deux saisons à jouer au hockey et à la ringuette, mais ses parents avaient du mal à composer avec l’horaire très chargé que cela engendrait. Elle a opté pour le hockey et ce fut pour elle un choix idéal. Labonté a pu concentrer son temps et ses énergies à apprendre en observant les autres gardiens de but du Québec.

« Mes plus grands modèles ont probablement été Patrick Roy, Jocelyn Thibault, ainsi que d’autres gardiens québécois. Mais maintenant, Marc-André Fleury occupe toute la place. Il est de loin mon favori. Lorsqu’il est parvenu à la LNH, mes coéquipières ne cessaient de me répéter qu’il avait exactement le même style que moi, donc je crois qu’il a sûrement copié sur moi étant donné je suis plus vieille que lui », lance Labonté en riant.

Les débuts de St-Pierre en hockey ont été semblables, excepté qu’elle a pendant longtemps chaussé les patins artistiques avant de mettre la main sur un bâton de hockey. L’athlète de 28 ans de Châteauguay entreprit finalement sa carrière de hockeyeuse et malgré qu’elle était une admiratrice de Patrick Roy, ses parents furent très surpris.

« Mes deux frères et mon père participaient au hockey et chaque hiver, ils aménageaient une patinoire dans la cour arrière », mentionne St-Pierre. « J’étais la seule à faire du patin artistique et le hockey me semblait amusant. J’ai donc essayé ce sport et je l’ai vraiment adoré. J’ai demandé à mes parents si je pouvais jouer dans une vraie équipe et ils m’ont regardé en disant : “Es-tu sérieuse?” Mais ils m’ont tout de même donné la chance de vivre cette expérience et je l’ai aimée. »

Labonté et St-Pierre ont trimé dur pour se rendre où elles sont aujourd’hui. Elles étaient pratiquement les seules filles au sein de leurs équipes à leurs premières années. Le fait de surmonter ces obstacles leur a permis de former le meilleur duo de gardiennes de but du hockey féminin.

D’un certain point de vue, il n’est pas vraiment surprenant de les voir connaître autant de succès, alors que plusieurs gardiens dominants de La Belle Province ont régulièrement percé au fil des ans.

« Nous sommes vraiment chanceuses d’avoir de bons entraîneurs des gardiens de but au Québec et je crois que le tout a débuté avec François Allaire qui a occupé cette fonction pour les Canadiens de Montréal », affirme Labonté. « Je pense qu’il a été l’instigateur de cette vague avec son style papillon. Je suis allé à son école de hockey durant plusieurs années et j’ai appris énormément. »

« J’estime que c’est parce que nous avons tellement eu de bons modèles durant notre enfance et même aujourd’hui avec Marc-André Fleury », ajoute St-Pierre. « Nous avons de bonnes écoles de hockey partout dans la province et d’excellents entraîneurs des gardiens de but aussi. »

Coéquipières depuis la Coupe des trois nations qui avait lieu en Finlande, Labonté et St-Pierre sont devenues de très bonnes amies et elles ont même habité ensemble l’été dernier à Calgary, en Alberta.

Avec autant de points en commun, il est facile de comprendre pourquoi Labonté et St-Pierre s’entendent si bien. Labonté insiste pour dire que même si les deux femmes bataillent quotidiennement pour obtenir la position de gardienne partante, elles laissent leurs émotions sur la patinoire.

« Kim et moi vivons une belle relation d’amitié depuis notre première rencontre. Nous jouons pour la même raison et en tant que gardienne de but, c’est toujours difficile puisqu’une des deux sera sur la patinoire et l’autre sur le banc. Mais nous comprenons très bien cela et c’est notre travail. Nous ne parlons pas de cela. À l’extérieur du jeu, nous sommes des amies et sur la glace, nous le sommes encore, mais nous nous battons pour le même poste. »

L’entraîneure-chef d’Équipe Canada, Melody Davidson, est toujours prudente quant à l’annonce de la gardienne qui aura le départ dans un match en particulier. Mais peu importe qui sera choisie, sa partenaire sera assurément là pour l’encourager.

2007 Championnat mondial féminin

 

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