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Forger son propre rêve sur glace

Forger son propre rêve sur glace

Morgan Skinner n’a jamais eu besoin de regarder loin pour voir où un rêve sportif peut mener; sa mère Julie a suivi le sien pour se rendre deux fois aux Jeux olympiques et deux fois au championnat mondial de curling

Wendy Graves
|
06 November 2015

Morgan Skinner n’avait que trois ans mais elle se souvient encore qu’elle parlait à sa mère et s’agitait devant elle et se fâchait que ses encouragements n’étaient pas imités.

Julie peut facilement être pardonnée, puisque techniquement, elle ne se trouvait pas dans la même pièce à ce moment. Elle était à plus de 1 600 kilomètres, à Salt Lake City, Utah, représentant le Canada en curling, aux Jeux olympiques d’hiver de 2002.

Morgan se trouvait à la maison, à Victoria, C.-B., regardant la télévision, tandis que sa mère allait remporter une médaille de bronze.

13 ans plus tard, c’est la fille qui est maintenant sur la glace et la mère qui encourage fièrement.

Morgan est la gardienne de but de la Colombie-Britannique au Championnat national féminin des moins de 18 ans 2015, représentant sa province pour une troisième fois. Elle a joué en tant que joueuse sous-âgée au même événement en 2013; en février passé, elle a pris part aux Jeux d’hiver du Canada. Aujourd’hui, à 17 ans, elle a environ le même âge que sa mère quand elle a commencé à se faire un nom sur la scène nationale.

Julie a gagné les championnats canadiens juniors de curling de 1986 et 1987 et le tout premier championnat mondial junior de curling en 1988. Elle a gagné le Tournoi des Cœurs en 1991. Elle l’a remporté à nouveau en 2000, étant nommée Joueuse par excellence de la ronde éliminatoire, puis a gagné un titre mondial. Entre temps, à titre de capitaine, elle a mené le Canada à une médaille de bronze aux Jeux olympiques d’hiver de 1992, où le curling était présenté en tant que sport de démonstration.

« Je pense que ma mère dirait que je goûte à ma propre médecine parce que je me souviens que ma mère était nerveuse », souligne Julie. Être assise sur le bloc de départ était pas mal plus facile que de se retrouver dans les estrades aujourd’hui. « C’était plus difficile quand elle était plus jeune. Je devenais nerveuse. »

« Plus je vieillissais, plus je comprenais tout ce qu’elle avait traversé », affirme Morgan. « Quand j’ai commencé à devenir une athlète de la haute performance et à faire les entraînements par moi-même, j’ai compris à quel point elle en a fait et ce qu’elle a accompli. »

Elle a également réalisé que sa mère comprenait vraiment ce par quoi elle passait, essayant de trouver un équilibre entre la pression de participer à un tournoi de fin de semaine et le stress d’étudier pour un examen le lundi matin.

« Elle a toujours été la mère qui dit de ne pas trop penser, de ne pas s’en faire et de faire son possible », raconte Morgan. Elle la poussait juste pour avoir du plaisir et non pour mettre de la pression sur elle. « C’était en quelque sorte son approche. Et elle disait d’avoir confiance en soi. On est à un endroit pour une raison, donc il faut profiter de l’occasion et avoir du plaisir. »

Julie croit que le meilleur avis qu’elle peut donner à sa fille ne provient pas de ce qu’elle a fait sur la glace, mais plutôt de ce qu’elle a appris. Son mari, Dean, joue le rôle de conseiller sportif; Julie est contente de ne jouer que le rôle de parent.

« Il est important en tant que jeune athlète d’avoir cet appui des deux côtés, non seulement d’être perçue comme une athlète, mais vraiment d’avoir quelqu’un qui peut aider avec l’école et la vie et créer un équilibre », explique-t-elle. C’est facile en tant que jeune athlète de rester pris dans un sport. « Mon conseil pour elle est simple et restera toujours le même : fais de ton mieux et amuse-toi. C’est aussi simple que ça parce que je veux qu’elle réalise qu’il y a plus que seulement le hockey dans la vie. »

Le message a été saisi et Morgan n’a jamais senti le besoin de penser ou faire différemment que sa mère.

« Si j’étais une joueuse de curling, probablement que je sentirais beaucoup de pression de faire ce qu’elle a fait, mais puisque je suis une joueuse de hockey, je pense que c’est un sport vraiment différent, donc je ne ressens pas de pression d’accomplir les mêmes choses qu’elle », raconte Morgan.

« Je suis contente qu’elle ne joue pas au curling », dit Julie en riant. « Je pense que c’est bien qu’elle ait pavé sa propre voie et choisi son propre sport. Elle est une gardienne de but. Elle a cette mentalité et c’est plaisant de la voir prendre confiance dans ce rôle. »

Après avoir joué à la défense pendant deux ans dans des équipes novices de garçons et de filles, Morgan a changé d’association et de position. Sa nouvelle équipe féminine avait besoin d’une gardienne de but et après avoir essayé cette position pendant une semaine, Morgan s’est découvert un talent naturel. Elle a amorcé sa première courbe d’apprentissage. « Je me souviens que je me jetais souvent par terre et que je faisais des choses qui étaient souvent non orthodoxes, essayant de tout apprendre. » Elle a appris comment se déplacer sur la glace (« Je me rappelle que je n’arrivais pas à me déplacer dans mon équipement »).

À sa première année pee-wee, elle a fait son choix. Étant la seule cerbère de son équipe, elle a joué la saison entière et mené son équipe au titre provincial, remportant d’abord celui de l’Association de hockey mineur de Victoria. « J’ai vraiment bien joué et je me suis rendu compte que je commençais à être bonne à cette position », raconte-t-elle. « Tout semblait fonctionner. »

Des invitations au camp des moins de 16 ans, et à sa surprise, au camp des moins de 18 ans, et des participations, sont survenues en 2013. Plus tôt cette année, elle a vécu ses petits Jeux olympiques aux Jeux d’hiver du Canada à Prince George, C.-B. Elle s’est habituée à jouer devant des foules plus imposantes, devant des caméras de télévision et des dépisteurs.

Après deux saisons avec l’Okanagan Hockey Academy, à Penticton, C.-B., Morgan est revenue à la maison pour sa 12e année, pour être plus près de sa famille, avant d’amorcer la prochaine étape de sa carrière de hockeyeuse. La capitaine adjointe des Pacific Steelers s’est engagée auprès de l’Université Lindenwood à St. Charles, Mo., ce qui sera la prochaine portion de son parcours qui, elle l’espère, la mènera vers des participations au championnat national, au championnat mondial et aux Jeux olympiques.

Pour plus d'informations :

Esther Madziya
Responsable, communications
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Spencer Sharkey
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(403) 777-4567

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